« Aires marines protégées, pêche et aquaculture », c’est le thème du colloque annuel organisé à Biarritz, les 29 et 30 octobre prochain, par l’Association du Grand Littoral Atlantique (AGLIA), en partenariat avec l’Agence des aires marines protégées et la Région Aquitaine
Sites Natura 2000 en mer, parcs marins, réserves marines… seront au c?ur des discussions. Réparties en six catégories distinctes, les aires marines protégées (AMP) recouvrent des mesures de gestion et des espaces marins différents. Aux enjeux de protection, la plupart des AMP associe des objectifs locaux de développement socio-économique et de gestion durable des ressources. C’est particulièrement le cas des zones Natura 2000 en mer et des parcs naturels marins. Ce type d’AMP constitue une priorité de la stratégie nationale de création d’aires marines protégées et concerne au premier chef le littoral atlantique.
Usagers importants de ces espaces marins, les pêcheurs et conchyliculteurs entendent s’impliquer très directement dans leur gestion. En effet, après la définition du zonage Natura 2000 en mer en phase d’achèvement, va se poser très vite la question de la gestion des sites : comment sera-t-elle mise en place et qui va l’organiser ? Quelle sera la place des professionnels ? La création d?une dizaine de parcs naturels marins à l’horizon 2012 permettra-t-il aux secteurs de la pêche et de la conchyliculture le développement de leur activité et sous quelle forme ?
La nouvelle « donne maritime »
Ainsi, l’objectif de ces XXèmes rencontres de l’AGLIA sera de faire le point sur cette nouvelle « donne maritime », d’en appréhender les contraintes mais également les opportunités au regard des activités conchylicoles et de pêche professionnelle. Cette manifestation rassemblera tous les acteurs régionaux et nationaux concernés par le sujet : professionnels, administrations régionales (DRAM et DIREN), régions et Agence des aires marines protégées. Au total, deux cents participants sont attendus pendant deux jours au Casino de Biarritz.
Le témoignage d’opérateurs espagnols et britanniques, la présence de représentants du Conseil Consultatif Régional Sud et de la Commission Européenne (DG MARE) permettront également d’apprécier comment cette dynamique des AMP est vécue au-delà de nos frontières. Ces échanges apporteront aussi des informations précieuses sur l’implication des pêcheurs du Golfe de Gascogne dans la mise en place des AMP au large, et sur la cohérence à trouver entre la gestion des AMP et la réglementation européenne des pêches.
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