La filiale française du géant américain des ascenseurs, OTIS, principale cliente de la société Mafelec, a entrepris une vaste opération de retrait des boutons de commande dans plus de 500 ascenseurs, au nom du principe de précaution.
L’ASN mène l’enquête et remonte la piste des pièces métalliques utilisées pour fabriquer les boutons dans lesquelles des traces de cobalt 60, une substance radioactive, ont été retrouvées. D’autres pays que la France ont également trouvé des traces de cobalt 60 dans des pièces en provenance d’Inde.
Au nom du principe de précaution, Otis, seule société en France à avoir reçu des boutons suspects de la part de la société iséroise Mafelec a décidé de retirer les boutons de 500 à 600 ascenseurs sur les 2.500 « installés, modernisé ou réparés entre le 21 août et le 9 octobre« . OTIS a pris la décision de retirer tous les boutons alors même qu’environ 20% d’entre-eux se sont révélés radioactifs.
Risque « extrêmement faible »
OTIS et l’ASN tiennent cependant à rassurer les utilisateurs et le personnel des sociétés Mafelec et Otis. Le risque sanitaire serait en effet « extrêmement faible » et « ne devrait pas avoir de conséquences sur la santé du personnel exposé« . D’après les premières évaluations, douze personnes chez Mafelec auraient reçu « une dose comprise, au plus, entre 0,1 et 0,4 millisievert » et 18 « une dose comprise, au plus, entre 1,4 et 1,8 millisievert« , et enfin, 4 « une dose maximale de 2,7 millisievert« . Ces données correspondent à des expositions « inférieures à l’exposition moyenne de la population française« .
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