Après la déclaration de 7 cas de légionellose à Paris depuis le 18 septembre dernier, la préfecture de Paris a annoncé que le périmètre de prélèvements pour trouver l’origine de la contamination a été élargi à 41 sites aéroréfrigérants du VIIIe arrondissement de la capitale.
Alors que jusqu’à présent les analyses portaient sur 21 sites installations ciblées dans un premier temps, la décision d’élargir le périmètre a 20 sites supplémentaires a donc été prise. La préfecture de Paris a alors annoncé que la zone de prélèvements « concerne désormais 41 installations, soit une centaine de tours aéroréfrigérantes« , dans un secteur compris « entre la Madeleine, le Grand-Palais et Saint-Philippe-du-Roule« .
La préfecture explique qu’avec les tours aéroréfrigérantes, c’est à dire ces cheminées situées en haut des immeubles, « le risque de légionellose est permanent« . Or, les arrêter momentanément « serait un remède pire que le mal car cela créa alors un milieu favorable » au développement de la bactérie à l’origine de l’infection. Les personnes exposées au risque de contamination sont alors les simples passants.
La décision d’étendre les recherches intervient après le recensement de 7 cas de légionellose depuis le 18 septembre dernier. Selon la préfecture, les personnes touchées auraient « fréquenté, dans les dix jours précédent le début des signes cliniques, une zone qui semble centrée autour de la Madeleine« .
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