Le Bureau du Parlement européen a décidé de proposer un plan stratégique visant à réduire l' »empreinte carbone » de l’institution de 30%, allant plus loin que l’engagement de l’UE de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 20%.
Le Bureau a donc accueilli favorablement une étude interne indiquant comment réaliser cette réduction de 30%, notant que la décision récente de n’utiliser plus que de l’électricité « verte » sur ses trois lieux de travail a déjà permis de réduire ses émissions de 17%.
Les membres du Bureau se sont également félicités du fait que le PE s’est récemment vu décerner la certification environmentale EMAS (Eco-Management and Audit Scheme) pour ses bâtiments de Luxembourg, de sorte que ses trois lieux de travail sont désormais certifiés.
Un objectif réalisable
Le Parlement européen avait pris l’an dernier la résolution de réduire ses émissions de CO2 de 30% d’ici à 2020 et commandé à cet effet une étude sur son empreinte énergétique. Cette étude démontre qu’il est possible d’atteindre l’objectif d’une réduction de 30%. Un plan stratégique détaillant des mesures concrètes basées sur cette étude sera présenté au début de l’année prochaine.
Différentes stratégies de réduction des émissions sont envisagées dans cette étude, notamment modifier les comportements (réduire les besoins), accroître l’efficacité énergétique, recourir aux énergies renouvelables ou compenser les émissions. Les principales possibilités de réduction proposées réclameraient des actions dans les domaines de l’utilisation de l’énergie, des technologies de l’information, de l’infrastructure des bâtiments et de la mobilité.
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