Le Centre national de recherche scientifique (CNRS) a annoncé vendredi, pouvoir désormais mesurer la pollution des basses couches de l’atmosphère par l’ozone grâce à des observations satellitaires. Cette pollution résulte de l’action du soleil sur des polluants automobiles ou industriels.
Grâce à l’utilisation du système infrarouge dans la nouvelle génération d’instruments satellitaires, il est désormais possible de mesurer l’ozone dans la stratosphère, comme dans la troposphère. Pour l’heure, les concentrations d’ozone sont mesurées localement, en basse altitude, par les réseaux de surveillance de la qualité de l’air, mais aussi par des ballons sondes ou des avions en haute altitude. Or, cette technique ne permet pas de suivre ou prévoir une pollution.
90% de l’ozone
Désormais, selon l’étude publiée par le CNRS dans la revue Geophysical Research Letters, il sera possible d’assurer une couverture satellitaire très large et permettant de surveiller les concentrations d’ozone dans la stratosphère et la troposphère, où est concentré 90% de l’ozone.
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