La Cour d’appel de Colmar réexamine depuis hier le cas d’une Strabourgeoise déclarant souffrir d’électro-sensibilité, et qui réclame à son bailleur social, un relogement dans une zone préservée des ondes émises par les antennes relais de téléphonie mobile.
La plaignante âgée de 44 ans avait été déboutée en première instance, l’électro-sensibilité n’étant pas une pathologie reconnue en France, à l’inverse de la Suède ou de la Grande-Bretagne. Avec le réexamen de son cas en appel, cette femme espère « être logée en zone épargnée pour vivre normalement et qu’on ne qualifie plus mes symptômes de subjectifs« .
La plaignante est accompagnée dans sa démarche par Marc Cendrier, le président de l’association Robin des Toits, association qui milite pour la reconnaissance de la toxicité des ondes. Pour ce dernier, « ce qui se passe aujourd’hui dépasse de loin l’évènement local (…) Les antennes-relais constituent une attaque de la santé publique générale : tout le monde y est plus ou moins exposé en fonction de sa constitution physiologique« .
En l’occurrence, dans le cas examiné par la cour d’appel de Colmar, Sabine Rinckel déclare ressentir des fourmillements, des maux de tête, des acouphènes et des douleurs aux vertèbres cervicales, et ce , en raison de la proximité des antennes-relais.
La cour rendra sa décision le 15 décembre prochain.
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