Selon l’association Stop Transports – Halte au Nucléaire, une vingtaine de communes du Bas-Rhin, dont les sous-sols argileux sont potentiellement favorables à l’accueil d’un site d’enfouissement de déchets radioactifs de « faible activité à vie longue », se seraient déclarées intéressées par la sollicitation de l’Andra.
Rémi Verdet, le président de l’association confiait que l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, avait contacté une par une les communes du Bas-Rhin et avait obtenu l’accord d’une vingtaine d’entre-elles pour que des forages soient effectués afin de vérifier la faisabilité de l’implantation d’un centre dont la construction est prévue entre 2015 et 2019.
Nocifs pour des millénaires
Toujours selon l’association StopTransport – Halte au Nucléaire, les déchets radioactifs que l’Andra souhaite réserver à son futur centre de stockage et d’enfouissement, composés de chlore-36, de plutonium-239 et de radium, seront nocifs pendant des millénaires et pollueront tôt ou tard l’air et l’eau, ou encore les déchets de graphite, « fortement contaminés en plutonium-239« .
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