L’électricien français a officialisé hier son offre de rachat de British Energy. Dans l’attente de la validation des autorités européens, l’opération est désormais sur les rails.

Il s’agit tout simplement de la plus grande acquisition de toute l’histoire du groupe français. Pour un montant record de plus de 15 milliards d’euros, EDF s’apprête à mettre la main sur 8 des 10 centrales nucléaires britanniques. Il s’ouvre sur un marché britannique où il pourrait en construire quatre supplémentaires.

L’électricien français EDF a déposé officiellement mercredi son offre de rachat de l’exploitant britannique de centrales nucléaires British Energy (BE), comme annoncé fin septembre, a annoncé le groupe dans un communiqué. L’offre d’achat est ouverte jusqu’au 5 décembre 2008 à 14H00.

Pour rappel, le groupe français avait lancé le 24 septembre dernier la plus grande opération de son histoire en annonçant l’acquisition, pour un montant de plus de 15 milliards d’euros, de BE, qui avait accepté cette OPA. Les soucis rencontrés dans le montage financier de l’opération sont donc désormais régléS.

EDF a proposé de racheter les actions de British Energy soit tout en numéraire à 774 pence par action (contre 765 pence précédemment), soit en partie en numéraire à 700 pence et en partie en titres. Cette acquisition ouvre à EDF les portes du très convoité marché britannique du nucléaire, que Londres a décidé, en janvier, de relancer.