La crue de la Loire a atteint son pic jeudi à Nevers et dans les communes voisines, privant d’eau potable au robinet plusieurs dizaines de milliers d’habitants. C’est le cas également de milliers de personnes dans le massif du Pilat et dans le Puy-de-Dôme.
« Les gens sont assez sereins et vivent cette situation avec philosophie car ils aiment leur fleuve et connaissent ses caprices« , relativise Florent Sainte Fare Garnot, maire adjoint de Nevers, dans une dépêche AFP. Il n’est pas sûr que ce sentiment soit partagé par les dizaines de milliers de personnes touchées par cette crue.
Le pic de la crue a donc été atteint, jeudi à Nevers et Fourchambault. Et la Nièvre, tout comme l’Allier, la Saône-et-Loire et la Loire, demeurent en vigilance orange en raison des risques d’inondations. Depuis mercredi, les 40.000 habitants de Nevers et « plusieurs milliers d’autres » des communes voisines sont privés d’eau potable du robinet, en raison de l’immersion de trois zones de captage d’eau potable.
Dans la Loire et le Puy-de-Dôme
Dans la Loire, 10.000 habitants du massif du Pilat sont également privés d’eau potable, l’eau du robinet étant devenue impropre à la consommation, tout comme 9.700 personnes résidant dans les environs de Riom et de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, du fait de la crue de l’Allier. Les autorités locales se sont organisées pour soulager la population locale comme l’assure le maire adjoint de Nevers « L’eau potable a été acheminée, par conteneurs ou en bouteilles, et distribuée gratuitement dans chaque quartier. Et des stocks pour tenir plusieurs jours ont été constitués« .
Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur, a annoncé jeudi soir avoir dépêché des moyens de la sécurité civile « spécialisés dans la production d’eau potable » afin d’approvisionner dès vendredi l’agglomération de Nevers. « Opérationnel dès vendredi matin, il dispose d’une importante capacité de production de 360 m3 par jour« , a précisé les services du ministère.
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