Phil Jones, le directeur de l’Unité en recherche climatique de l’Université d’East Anglia, a déclaré hier que l’année 2008 serait probablement la dixième année la plus chaude depuis 1850, après notamment 1998,2005 et 2003.
Ce tout relatif « ralentissement » dans le réchauffement s’explique cette année par l’influence exceptionnelle du phénomène de refroidissement naturel dans l’océan Pacifique « La Nina ».
Par ailleurs, pour cet éminent scientifique spécialiste du climat, les mesures de températures sous-estiment le réchauffement climatique en raison de l’absence de relevés dans l’Arctique entre 1961 et 1990, des années témoins pour juger de l’évolution. Jones affirme ainsi que « le monde est probablement un peu plus chaud que nous ne le mesurons« .
De même, selon ce spécialiste, les mesures actuelles sous-estiment la températures des océans d’environ 0,5°C.
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