Racheté récemment par EDF, le leader nucléaire britannique a enregistré une baisse de 26 % de sa production lors du dernier semestre achevé à fin septembre. On aurait pu rêver meilleur timing.

Alors qu’EDF se prépare à entrer officiellement dans British Energy, l’opérateur britannique annonce des chiffres semestriels inquiétants. Au moment où les négociations pour son rachat battaient leur plein, British Energy perdait entre juillet et septembre 39 millions de livres, à comparer avec le bénéfice de 64 millions qu’il enregistrait à la même période un an auparavant.

Exploitant de vieilles centrales nucléaires, le groupe a dû faire face à d’importantes chutes de production sur ses sites de Hartlepool et de Heysham. Au cours de cette période, British Energy a été contraint d’acheter sur les marchés de grandes quantités d’électricité pour faire face à ses engagements. Sur l’ensemble du premier semestre, le bénéfice net s’est élevé à seulement 23 millions de livres, contre 243 millions sur les six premiers mois de 2007.