Invité cette semaine au Sommet européen consacré à l’aviation et l’environnement de Bordeaux, le secrétaire d’Etat aux Transports s’est exprimé mercredi pour une modernisation des flottes plutôt qu’un durcissement de la « taxe CO2 », imposée aux compagnies d’aviation au sein de l’UE.
Dominique Bussereau a préféré jouer l’apaisement en milieu de semaine sur les futures exigences qui pourraient être imposées à l’industrie aérienne sur la question climatique. « Le président d’Air-France a raison, il faut être raisonnable, on a décidé au niveau européen 15% de possibilité d’échange, il faut en rester là« , a affirmé Dominique Bussereau, au cours d’une conférence de presse.
Le PDG d’Air France avait averti mardi d’éventuelles conséquences négatives d’un durcissement de la taxe CO2. « Je pense que pour l’instant, il ne faut pas déstabiliser le transport aérien mondial, et il faut en rester au compromis que nous avons adopté en conseil des ministres des Transports et qui fait l’objet d’un projet de directive« , avait-t-il précisé.
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