La société d’assainissement Sanir, basée en Seine-Saint-Denis, vient de nouveau d’être mise en demeure par le préfet Claude Baland. Cette décision intervient après que plusieurs sans-papiers travaillant pour l’entreprise l’ait accusée de pollution environnementale.
« L’Express » revenait dimanche dans son édition en ligne sur cette affaire de pollution environnementale en Seine-Saint-Denis. Alors que des travailleurs sans-papiers employés par l’entreprise Sanir ont affirmé avoir mélangé de l’amiante à des gravats allant à la décharge, le préfet du département a pris des premiers arrêtés en septembre imposant à Roger Kakou, le patron de Sanir, non seulement de régulariser son activité de tri et transport des déchets, mais aussi de remettre le site en état et de procéder à des analyses de terrain.
Ni réaction, ni coopération
Etant donné le manque de réaction au sein de la direction de la société Sanir, Claude Baland, le préfet de Seine-Saint-Denis a, en début de semaine, mis de nouveau la société en demeure afin que l’exploitant se soumette aux obligations d’analyse du sol dans les 15 jours à venir.
« L’Express » précise par ailleurs que des employés de Sanir et de PLMT (une entreprise de manutention et de transport gérée par le fils de l’exploitant) auraient stocké, broyé et brûlé des déchets sans autorisation et ce, pendant des années. Néanmoins, en raison de « l’absence de coopération de l’employeur« , le contrôle médical des ex-salariés a pris du retard.
Enfin, selon la préfecture, une première série d’analyses de recherche de fibres d’amiante dans l’air réalisées par les services de l’Etat « se sont révélées négatives« .
Commentaires récents