Des travaux présentés par des chercheurs français à l’occasion d’un colloque sur les hémopathies malignes à Marseille début novembre, démontrent que les agriculteurs exposés à certains pesticides présentent un risque plus élevé de développer un lymphome.
Bertrand Nadel, du centre d’immunologie de Marseille-Luminy confie dans « Le Monde » daté d’hier que le lymphome est « un des cancers les plus fréquents et l’une des principales causes de mortalité par cancer« . Le lymphome débute le plus souvent par une cassure chromosomique appelée translocation.
Et les résultats de cette étude sont inquiétants pour les agriculteurs. « Nous avons démontré dans une étude récente que dans certains groupes d’individus et notamment des agriculteurs exposés à des facteurs environnementaux, dont des pesticides connus pour pouvoir provoquer ce genre de cassure, la translocation entre les chromosomes 18 et 14 est mille fois plus fréquente » affirme Bernard Nadel.
Hémopathies malignes
Le quotidien « Le Monde » revient par ailleurs sur une autre étude publiée dans la revue Occupational and Environnemental Medecine, et qui conforte ces résultats. Elle indique en effet que les expositions professionnelles aux pesticides pourraient être impliquées dans plusieurs hémopathies malignes, dont la maladie de Hogkin.
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