Michel Barnier a réuni hier le Conseil Supérieur de l’économie agricole et agroalimentaire, qui regroupe les représentants de la profession agricole, des industries agroalimentaires, des consommateurs, des distributeurs, des associations de protection de la nature. Il a présenté le bilan de la négociation communautaire sur l’évolution de la PAC ouverte il y a un an et conclue le 20 novembre dernier.
Michel Barnier a rappelé, à cette occasion, que cet accord obtenu à l’issue d’une longue négociation, consolide la PAC à court terme et prépare l’avenir. Il a pris en compte les priorités qui avaient été définies lors des Assises : le maintien des instruments d’intervention des marchés, la mise en place d’outils de couverture des risques climatiques et sanitaires, un encadrement de l’évolution des quotas laitiers, et la réorientation des aides.
Il appartient désormais aux Etats-membres de :
– décider des mesures à inscrire dans la politique de développement rural dont les moyens seront accrus d’ici 2013 à hauteur de 5% du montant des aides,
– revoir, s’ils le souhaitent, les modalités d’attribution des aides directes des agriculteurs. Celles-ci peuvent être réorientées sur des modes de production durables, sur des productions et des territoires fragiles, ou sur des outils de couverture des risques climatiques et sanitaires.
Pour préparer ces choix, Michel Barnier a annoncé qu’il engageait sans tarder la concertation et qu’il présentera des premières conclusions au Gouvernement d’ici la fin janvier.
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