Selon une information révélée par l’agence Reuters, l’Agence internationale de l’énergie atomique invite la communauté internationale à envisager un plus large recours à l’irradiation des semences, dans le but de produire des variétés de céréales plus aptes à résister aux changements climatiques et aux maladies.
Selon l’AIEA, contrairement aux OGM la technique de l’irradiation de semences ou de cultures de tissus végétaux, la « mutation induite », n’introduit pas d’éléments exogènes dans les organismes. Cette technique mise au point en 1920 se révélait même efficace.
Via cette mutation induite, la plante est exposée à des radiations qui visent à accélérer les changements naturels de son code génétique et ce, afin qu’elle puisse mieux résister aux maladies, insectes, ou encore à la sécheresse. Il s’agirait donc d’une réponse efficace contre la famine qui menace des millions de personnes.
Pour Pierre Lagoda, responsable du projet commun AIEA-FAO, l’irradiation se heurte toujours à des résistances en raison des préjugés qui règnent autour du nucléaire. Il précise, « dans notre affaire, il est important de comprendre qu’en matière de culture de plantes, nous ne produisons rien qui ne soit produit par la nature elle-même. Il ne reste aucune radiation résiduelle dans une plante à la suite d’une mutation induite. Nous nous bornons à imiter la nature« .
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