Les prix du baril de brut n’ont toujours pas touché leur plancher. Les cours ont encore chuté la semaine dernière pour passer désormais sous la barre symbolique des 40 dollars.
Alors que tous les analystes affirmaient cet été que le pétrole à 50 dollars, c’est bel et bien fini, les mêmes anticipent désormais des cours à 25 dollars. La conjoncture totalement folle donne le tourni aux spécialistes. Vendredi soir, le baril de brent de la mer du Nord a chuté sous les 40 dollars à Londres, à 39,74 dollars, en baisse de 2,54 dollars par rapport à la veille. A New York, le baril de « light sweet crude » pour livraison en janvier a terminé à 40,81 dollars, en recul de 2,86 dollars.
Signe des temps, l’Agence internationale de l’énergie a revu à la baisse sa prévision de la demande mondiale pour 2009. Pour l’AIE, la demande devrait passer de 86,2 millions de barils par jour (Mb/j) en 2008, à 86,37 Mb/j en 2009. La chute du pétrole se poursuit donc inexorablement, avec des cours qui ont perdu 20% en seulement quelques jours la semaine dernière. Une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages, une très mauvaise pour l’industrie pétrolière, mais également pour l’économie générale de l’industrie dite verte, notamment des énergies renouvelables.
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