Alors que la conférence sur le climat de Poznan amorce sa deuxième semaine, on attend désormais beaucoup de l’arrivée des ministres de l’Environnement prévue jeudi pour redonner un élan à la lutte contre le réchauffement climatique.
Cette conférence qui réunit depuis la semaine dernière les représentants de quelques 150 pays, a pour mission de lancer la phase active des négociations autour d’un nouvel accord qui devra être conclu dans un an à Copenhague. Or, la semaine qui vient de s’écouler n’a pas suscité d’avancées majeures dans les débats.
Une « vision partagée » des choses a du mal à émerger. Pour l’heure, on a essentiellement assisté à une opposition entre les pays en voie de développement et les pays industrialisés, les premiers reprochant aux seconds de ne pas assumer leurs responsabilités historiques. Yvo de Boer, haut responsable du climat à l’ONU résume la situation. « Les pays en développement ont appelé les plus riches à montrer leur leadership en optant pour une réduction de 25 à 40% d’ici 2020 de leurs émissions« .
Pour l’ambassadeur français du climat, Brice Lalonde, « on est dans un moment compliqué« . Il souligne la période de crise financière qui en dépit des nombreuses déclarations, devrait tout de même influer sur les moyens de la lutte; « tout le monde sait bien qu’il y aura moins d’argent moins d’argent sur la table dans les deux ans qui viennent« .
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