La Conférence des Nations unies sur le climat de Poznan a permis de remettre en lumière l’importance des forêts dans les débats sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
A l’occasion de la réunion internationale qui s’est tenue la semaine passée en Pologne, une déclaration commune a été publiée par 18 pays en développement et industrialisés qui se sont engagés à défendre la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD). Les Etats signataires demande que cette question fasse partie des résultats de la conférence de Copenhague en 2009, qui doit construire l’après-Kyoto.
Actuellement, en la matière, les crédits carbone liés au dispositif de développement propre (MDP) concernent uniquement les projets qui accroissent ou maintiennent le stockage du carbone en forêt (plantation, conservation, gestion durable) ou qui valorisent l’usage du bois hors forêt (énergie bois). Prévus par le protocole de Kyoto pour les pays développés qui financent des projets dans les pays en développement, ceux-ci excluent la déforestation évitée. Cette question devrait être intégrée dans les discussions qui s’engageront à Copenhague en 2009.
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