Anne Lauvergeon avait déjà évoqué cette éventualité il y a quelques semaines. Areva réfléchit à un dispositif de garantie financière destiné à ses sous-traitants, pour les aider à encaisser la crise qui s’installe.
Il faut dire que le groupe nucléaire français peut s’inquiéter légitimement des conséquences de la crise sur ses sous-traitants. En seulement quelques semaines, déjà deux de ses sous-traitants auraient déposé leur bilan selon Les Echos. C’est le cas notamment du secteur sidérurgique, particulièrement touché par cette crise brutale et violente.
Areva veut éviter de fragiliser sa chaîne de production avec une sous-traitance affaiblie. « On réfléchit activement avec l’Etat à la mise en place d’un fonds pour aider les sous-traitants », annonce Anne Lauvergeon, qui dirige le champion français de l’atome. Areva devrait protéger ses sous-traitants au moyen d’une garantie bancaire, du type caution.
Un « label » Areva
Concrètement, les entreprises qui bénéficieraient de cette bienveillance, disposeraient d’un « label » Areva afin de rassurer leurs banques et faciliter d’autant leur financement et leur capacité d’investissement. Areva discuterait actuellement avec les pouvoirs publics de la mise en place concrète de ce dispositif.
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