Le géant français des infrastructures n’en démord pas. Malgré le refus officiel d’Anne Lauvergeon, Patrick Kron, président d’Alstom se dit toujours intéressé par un projet de fusion avec Areva.
Interrogé sur les retards et les surcoûts enregistrés par Areva sur le chantier de l’EPR finlandais, Patrick Kron précise que « Les modalités financières d’un ‘deal’ de ce type sont fonction de la situation des deux entreprises et les difficultés qu’il y a dans tel ou tel chantier interagissent bien sûr dans l’analyse qu’on peut faire. » selon les termes repris par l’agence Reuters. Cependant le patron d’Alstom confirme être toujours intéressé par un projet de rapprochement avec le groupe nucléaire français : « Cela ne remet pas en cause quoi que ce soit, mais cela oblige à bien réfléchir à la valeur des biens, aujourd’hui et demain (…)« .
Malgré la volonté affichée d’Alstom, Patrick Kron reconnait qu’Areva reste toujours insensible à ses arguments : « Il n’y a rien qui bouge et rien qui bougera. Les périodes de ce type sont à la fois l’occasion de vérifier les forces et faiblesses des différents acteurs (…) mais, aujourd’hui, je dirais que cela rend les ‘deals’ plutôt plus compliqués que plus faciles. »
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