La Commission européenne a autorisé fin décembre, le projet de rachat de l’entreprise finlandaise de distribution de carburants St1Avifuels par le norvégien StatoilHydro et St1.
En vertu du règlement européen sur les concentrations, la Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition du contrôle en commun de St1Avifuels (Finlande) par StatoilHydro (Norvège) et St1 (Finlande). Après avoir examiné l’opération, elle est parvenue à la conclusion que l’opération n’entraverait pas de manière significative l’exercice d’une concurrence effective dans l’Espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci.
La société filandaise St1Avifuels, actuellement placée sous le contrôle exclusif de St1, est présente dans plusieurs aéroports finlandais, où elle ravitaille les avions en carburant. StatoilHydro est une société norvégienne intégrée des secteurs pétrolier et gazier qui exerce des activités de prospection et de production de pétrole brut et de gaz naturel, de raffinage, ainsi que de vente de combustibles et d’autres dérivés du pétrole. Les activités de St1 ont trait, pour l’essentiel, à la vente au détail de carburants moteur en Finlande et en Suède.
Bien qu’aucune des parties ne soit active sur le même marché de produits en Finlande, une relation verticale pourrait exister entre StatoilHydro et St1Avifuels, la première étant présente sur le marché de la vente départ raffinerie de carburéacteurs. Après avoir examiné l’opération envisagée, la Commission a conclu que ce lien vertical potentiel était peu susceptible de soulever des problèmes de concurrence, notamment en raison des parts de marché limitées que détient StatoilHydro dans le secteur des ventes départ raffinerie de carburants.
Aucun problème de concurrence
La Commission a également analysé le risque potentiel d’effets coordonnés sur le marché de la vente au détail de carburants moteur en Suède. Selon Bruxelles, ce risque est toutefois inexistant eu égard à la présence très limitée de St1 sur ce marché. La Commission a donc conclu que l’acquisition envisagée ne poserait pas de problèmes de concurrence.
Commentaires récents