Après des années fastes, voici venu le temps des vaches maigres dans le secteur parapétrolier. Les deux géants Schlumberger et Halliburton viennent d’annoncer une année 2009 difficile et des licenciements.

Les deux groupes emblématiques de l’activité parapétrolière se préparent à une année difficile. Schlumberger et Halliburton viennent d’annoncer tour à tour qu’ils seraient contraints de couper dans leurs effectifs en 2009 pour faire face à la crise du secteur. Après des années d’investissements massifs en exploration-production, le secteur enregistre depuis quelques mois un coup de frein sévère.

Si la chute vertigineuse des cours du baril de brut a des conséquences directes très positives à la pompe, elle représente une vraie catastrophe pour nombre d’entreprises des services parapétroliers. Car avec un pétrole bon marché, même temporaires, la plupart des investissements des compagnies pétrolières sont devenus trop coûteux.

Du coup, après des années de croissance à deux chiffres, le secteur annonce aujourd’hui d’importantes réductions d’effectifs. Le leader mondial Schlumberger a ainsi annoncé la semaine passée la suppression de 1.000 emplois sur 19.000 en Amérique du Nord. Le groupe américain envisage par ailleurs de profondes restructurations.

Secteur en crise

Après Schlumberger, c’est au tour d’Halliburton, n°2 mondial, d’annoncer également de futurs licenciements. Et derrière ces deux géants, c’est tout le secteur qui tremble et qui s’apprête à souffrir. Comme dans toutes les crises, les plus faibles ne devraient pas résister, et certains anticipent déjà un retour des grands groupes sur le devant de la scène, avec des explorations, notamment offshore, de plus en plus complexes.