Selon une interview accordée dans « L’Écho », le patron de GDF Suez dénonce la politique du gouvernement belge, qui vient d’imposer au groupe français une taxe nucléaire jugée « disproportionnée » de 250 millions d’euros pour 2008.
Dans une interview accordée samedi au quotidien économique belge, Gérard Mestrallet a fustigé la « taxe nucléaire » de 250 millions d’euros que le gouvernement belge lui a infligée pour boucler le budget 2008. Pour le patron de GDF Suez, la Belgique voit sa filiale belge Electrabel comme une « vache à lait » alors que dans le même temps, le gouvernement l’a contraint à fortement réduire ses activités. Pour Gérard Mestrallet, « La Belgique, c’est devenu moins important que le Brésil et le Moyen-Orient. »
Selon le patron Français, les choses sont claires : « Nous irons devant la Cour constitutionnelle pour récupérer celle versée en 2008 et faire en sorte que l’idée d’une nouvelle taxe soit abandonnée. » Décidée en 2008 par les autorités belges aux producteurs d’énergie nucléaire, cette taxe devrait doubler l’an prochain. GDF Suez est présent en Belgique, avec sa filiale Electrabel, groupe d’électricité belge qui produit environ 90 % de l’électricité nucléaire belge.
Commentaires récents