Les Laboratoires bretons Eichrom annoncent avoir récupéré la plupart des analyses radiochimiques sur les échantillons environnementaux des centrales nucléaires d’EDF.
Comme le rappellent les Laboratoires Eichrom, depuis le 16 décembre 2008, les laboratoires d’EDF mesurant les rejets dans l’environnement autour des centrales nucléaires se sont vus refuser plusieurs agréments par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), dont ceux pour la mesure du tritium et de l’activité bêta globale dans l’air et dans l’eau. Depuis fin janvier, les Laboratoires Eichrom se sont vus confier la très grande partie de ces analyses radiochimiques sur les échantillons environnementaux des centrales nucléaires d’EDF, et ce jusqu’à leur obtention éventuelle des agréments lors de la prochaine réunion qui doit se tenir fin mai.
Expertise reconnue
Selon Eichrom, EDF a décidé de s’appuyer sur une tierce partie, privée et indépendante de l’industrie nucléaire, s’affranchissant ainsi des éventuelles critiques de « Juge et Partie » parfois prononcées à l’égard des laboratoires institutionnels. Eichrom souligne qu’il était déjà reconnu comme l’un des principaux laboratoires français de mesure de radioactivité dans l’environnement par les différentes prenantes de l’industrie nucléaire : CEA, CRIIRAD, Commissions Locales d’Information, Ministère de la Santé, Autorité de Sûreté Nucléaire.
Les Laboratoires Eichrom rapellent qu’ils sont intervenus sur de nombreuses problématiques complexes ou des situations de crise telles que la contamination au Polonium 210 dans l’affaire de l’ex agent Russe M. Litvinenko en décembre 2006, la réalisation du point zéro du futur site d’implantation du Réacteur à Fusion ITER en 2007, les rejets d’uranium dans l’environnement proche du site SOCATRI à l’été 2008 ou encore le contrôle des nappes phréatiques suite aux demandes de Jean-Louis Borloo à l’automne 2008.
Entreprise bretonne
Dirigée par Patrice Letessier, les effectifs de cette entreprise bretonne basée à proximité de Rennes ont augmenté de façon très significative en moins de deux ans, et de nouveaux recrutements sont à l’étude pour cette année 2009. Les Laboratoires Eichrom précisent qu’ils bénéficient d’une conjoncture favorable, avec l’augmentation des besoins de mesures de surveillance dans le cadre des projets de démantèlement des centrales nucléaires, la surveillance des anciens sites miniers, ou l’analyse des eaux de consommation.
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