Les consommateurs des pays émergents seraient plus concernés par le changement climatique que ceux des pays industrialisés. Selon l’enquête Accenture, cette plus forte inquiétude se traduirait par une plus forte capacité à changer leur mode de consommation que dans les pays développés.

A en croire les résultats de l’enquête réalisée par Accenture, auprès de quelque 10.000 consommateurs de 22 pays entre septembre et octobre 2008, relayés par Les Echos aujourd’hui, les habitants des pays émergents seraient plus concernés par la question climatique dans dans les pays développés. Conséquence sans directe de cette prise de conscience, ils seraient aussi plus enclins à prendre des mesures concrètes pour y remédier.

Plus précisément, plus de la moitié (53 %) des consommateurs des pays émergents seraient prêts à échanger un produit contre un nouveau moins nocif pour le climat, alors qu’ils ne sont que 24 % dans les pays industrialisés. Par ailleurs, 61 % accepteraient de changer d’opérateur énergétique pour un prestataire moins émetteur de CO2, contre 30 % seulement dans les pays industrialisés.

Malgré ces bonnes intentions, l’étude d’Accenture révèle également un écart important entre le discours des sondés et le passage à l’acte.