Airparif publie une �tude surprenante sur la pollution de l’air dans la capitale. Selon cette enqu�te men�e l’�t� dernier, la qualit� de l’air respir�e � v�lo serait moins d�grad�e qu’en voiture.
Selon l’�tude r�v�l�e hier par Airparif, r�alis�e avec le soutien financier de l’Agence fran�aise de s�curit� sanitaire de l’environnement et du travail, malgr� la pollution de l’air, il serait moins nocif de circuler � v�lo qu’en voiture � Paris. En effet, par comparaison avec les r�sultats obtenus lors d’une �tude pr�c�dente sur l’exposition des automobilistes, la qualit� de l’air respir�e � v�lo serait moins d�grad�e qu’en voiture.
Airparif explique ces r�sultats a priori surprenants par la possibilit� pour les v�los de rouler sur des voies am�nag�es et plus prot�g�es. Les cyclistes pourraient plus facilement s’�loigner du flux de circulation en empruntant notamment les am�nagements qui leurs sont r�serv�s. Car l’�tude souligne que les niveaux de pollution les plus importants ont �t� enregistr�s dans le flux de circulation.
Les pistes cyclables les plus pollu�es
Les pistes cyclables plus ou moins s�par�es de la circulation, les couloirs de bus, les am�nagements de voirie ont tous un effet b�n�fique en �loignant le cycliste du flot de v�hicules. Dans ce domaine, les pistes cyclables s’av�rent les voies les plus favorables. A titre d’exemple, selon Airparif, l’utilisation d’une piste cyclable r�duirait l’exposition des cyclistes en moyenne de 30 � 45% par rapport � l’utilisation d’une voie situ�e dans le flux de circulation. A noter que l’�tude souligne des pics importants de dioxyde d’azote et de particules, parfois tr�s brefs et ponctuels, lors de passages � proximit� des cyclistes de bus ou de taxis.
Airparif rappelle que le Ciamt (Sant� au travail) lui avait demand� une �tude sur l’exposition � la pollution des livreurs � v�lo. Selon le docteur Patrick Le May, coordonnateur du projet, « il y a plus de bienfaits � faire du v�lo, m�me dans des conditions pollu�es, qu’� rester s�dentaires« . Cependant quelques pr�cautions sont cependant recommand�es comme pratique le v�lo � un rythme mod�r� pour �viter l’hyperventilation, inspirer par le nez et souffler par la bouche, bien choisir son trajet en pr�f�rant les axes moins fr�quent�s.
Un casque plut�t qu’un masque
En conclusion, � v�lo, le risque principal demeure la s�curit�. Selon le Dr Le May « En terme de protection de la sant�, il me para�t plus indispendable de porter un casque qu’un masque !« .
> Pour en savoir : Etude Airparif (pdf)
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