C’est aujourd’hui que s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Toulouse, le proc�s de l’explosion de l’usine chimique AZF, catastrophe qui avait provoqu� la mort de 31 personnes le 21 septembre 2001.
Ce m�ga-proc�s devrait durer quatre mois, tentera de faire la lumi�re sur les responsabilit�s de ce drame. Sur le banc des accus�s figurent l’ex-directeur de l’usine, Serge Biechelin, et la soci�t� propri�taire de l’usine, la filiale du groupe Total, Grande Paroisse, en tant que personne morale. Les mises en examen avaient �t� prononc�es par le juge d’instruction toulousain, Thierry Perriquet sur la base de « homicides involontaires, blessures involontaires, destructions et d�gradations involontaires par l’effet d’une explosion ou d’un incendie » accompagn�s « d’infractions au droit du travail« .
N�gligences internes ?�
Les diverses expertises r�alis�es sur le site depuis l’explosion ont conduit les juges � retenir l’hypoth�se principale d’une explosion accidentelle de produits amonitrates, produits fabriqu�s dans l’usine. Cette explosion aurait �t� provoqu�es par une s�rie de « n�gligences internes » li�es au stockage « inappropri� et dangereux » de diff�rents produits. De son c�t�, la d�fense qui r�fute cette hypoth�se n’a pas de th�orie bien arr�t�e quant � l’origine de l’explosion.
Pour rappel, l’explosion de l’usine AZF de Toulouse avait provoqu� la mort de 31 personnes et bless� des milliers d’autres. Pr�s de 30.000 logements avaient �t� endommag�s, ainsi que des centaines d’entreprises dans un rayon de six kilom�tres autour de l’explosion.
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