C’est aujourd’hui � l’occasion d’une r�union des ministres de l’Environnement � Bruxelles, que la Commission europ�enne va tenter de contraindre l’Autriche et la Hongrie � lever leur clause de sauvegarde et de reprendre la culture de ma�s MON 810. Elle devrait ensuite s’attaquer aux cas fran�ais et grec.
Cette volont� d’imposer la reprise de la culture de MON 810 dans ces pays �mane du pr�sident de la Commission, Jos� Manuel Barroso, et irrite de nombreux pays au sein de l’Union. Certains estiment m�me que « cette d�marche est contreproductive. Beaucoup d’Etats le disent« .
Le pr�sident Barroso invoque quant � lui une possible plainte contre l’UE � l’OMC, avant de pr�ciser que « notre d�cision se fonde sur les avis de l’EFSA, qui assure que les OGM ne pr�sentent aucun risque pour la sant� humaine« .
A quelques voix pr�s…�
N�anmoins, le vote des ministres de l’Environnement qui doit se tenir aujourd’hui risque d’�tre houleux. La d�cision de lever ou non l’interdiction de commercialisation de MON 810 en Autriche et en Hongrie devra �tre prise � la majorit� qualifi�e, ce qui impose de r�unir 255 des 345 suffrages. « Cela se jouera � quelques voix pr�s » entend-t-on � Bruxelles.
Au final si aucune majorit� qualifi�e n’est atteinte, « la Commission a le droit de faire lever les clauses (…) Mais il sera difficile de justifier une d�cision prise contre une majorit� de pays« . En revanche, si la majorit� qualifi�e vote contre la lev�e des interdictions,il s’agira d’un d�saveu pour Jos� Manuel Barroso, candidat � un nouveau mandat � la t�te de la Commission europ�enne.
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