Le Comit� des p�ches de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) se r�unira � Rome au cours de la premi�re semaine de mars. Requins et oiseaux marins seront � l’ordre du jour.
� l’ordre du jour figure toute une s�rie de sujets relatifs � la p�che, � commencer par la question comment assurer la p�che durable des requins ou la protection des oiseaux marins, en passant par la lib�ralisation du commerce des produits � base de poisson et l’aquaculture, jusqu’� la gestion de la p�che au fond, au d�veloppement des activit�s de petits p�cheurs ou � la lutte contre la p�che ill�gale. Naturellement, le Comit� abordera �galement le d�bat sur la r�forme de la FAO qui se d�roule � tous les forums de cette organisation.
La FAO en tant qu’agence sp�cialis�e de l’ONU a contribu�, en particulier dans les dix derni�res ann�es, au d�veloppement des accords et des plans d’action internationaux relatifs aux mesures visant � assurer une gestion responsable et une conservation des populations de poissons, de mammif�res marins et d’autres animaux marins. La FAO �labore pour les �tats ou pour les organisations de p�che des guides sur comment traduire ces documents dans leurs l�gislations.
Nouveaux plans�
Le Comit� des p�ches devrait pr�parer et discuter de nouveaux plans, il devrait aussi contr�ler les progr�s obtenus par les �tats ou les organisations dans la mise en ?uvre des plans d�j� lanc�s ; � savoir par exemple, les progr�s de l’UE atteints dans la mise en ?uvre de deux plans d’action – pour les requins et pour les oiseaux marins.
�tant donn� que toutes les d�cisions sont bas�es sur des donn�es de confiance, le plan d’action veut se concentrer sur la collecte de donn�es sur l’�tat de la p�che, sur la pr�sence de diff�rentes esp�ces de requin et sur le r�le qu’ils jouent dans l’�cosyst�me. « L’objectif est de d�finir des r�gles plus pr�cises pour la p�che cibl�e et la capture collat�rale des requins, d’adopter des principes de contr�le plus stricts, et de promouvoir l’interdiction totale d�j� existante de cette pratique brutale qui consiste � couper les ailerons des requins � des fins culinaires, pour ensuite rejeter les corps � la mer« , explique le ministre Gandalovi?. « Cette interdiction a d�j� �t� adopt�e pour la majorit� des eaux internationales, mais les normes d’imposition diff�rent et sont affect�es par nombre d’exceptions et d’interpr�tations diverses des r�glements« .
Les requins
Le plan d’action visant � am�liorer la protection des requins dans et hors des eaux des pays de l’UE a �t� publi� par la Commission en f�vrier, et la pr�sidence souhaite faire avancer les choses de mani�re significative en la mati�re. « La pr�sidence souhaite contribuer au maximum � ce que ce plan d’action soit trait� rapidement« , indique le ministre. « Nous soumettrons ce dossier au mois d’avril aux ministres charg�s de l’Agriculture et de la P�che. Nous avons �galement pour ambition de faire adopter les conclusions du Conseil lors de la r�union d’avril« .
Les oiseaux marins
Le deuxi�me plan d’action international de la FAO visant � limiter les captures accidentelles d’oiseaux marins date de 1998. Il repr�sente un instrument permettant aux �tats de contribuer sur une base b�n�vole � la protection des oiseaux marins. La Commission europ�enne projette, en dehors des mesures d�j� adopt�es, de pr�senter avant la fin de l’ann�e 2009 un plan d’action de l’UE qui permette de renforcer les mesures existantes et d’adopter de nouvelles mesures.
Dans les deux cas, l’UE et les �tats-membres s’engagent activement � ce que les dispositions visant � prot�ger les requins et les oiseaux marins soient adopt�es et respect�es, m�me dans le cadre des organisations de p�che r�gionales, qui g�rent la p�che dans une grande partie des mers et oc�ans du monde. Leurs membres sont en g�n�ral selon leur position g�ographique, en dehors de l’UE et de ses pays-membres, des joueurs mondiaux principaux tels les �tats-Unis, le Canada, la Norv�ge, le Japon et bien s�r la Chine, le plus grand producteur de poissons au monde. Ainsi, fin mars, l’organisation r�gionale des p�ches en M�diterran�e devrait se r�unir en Tunisie et d�battre des outils concrets, et souvent d�j� obligatoires, pour mettre en ?uvre les recommandations de la FAO.
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