L’Ifen propose depuis plusieurs ann�es un tableau de bord annuel destin� � d�crire la situation de l’environnement en France face aux principaux enjeux. Si la qualit� de l’air s’am�liore, celle des eaux a plut�t tendance � se stabiliser, et les �missions de gaz � effet de serre � globalement diminuer.
Qualit� de l’air et des eaux, �volution de la biodiversit�, �missions de gaz � effet de serre, production de d�chets ou encore d�penses de protection de l’environnement, autant de crit�res que prend en compte le rapport annuel de l’Institut fran�ais de l’environnement. L’Ifen vient de publier les r�sultats des 10 indicateurs pour 2007.
La qualit� de l’air des villes fran�aises s’est globalement am�lior�e depuis 2000, au vu des teneurs de 4 polluants. La baisse des concentrations en SO2 contribue beaucoup � cette am�lioration. � l’oppos�, les teneurs en ozone (O3) restent au-dessus de leur niveau de 2000.
Les concentrations en NO2 sont en l�g�re baisse, surtout dans les agglom�rations de plus d’un million d’habitants. Aucune tendance significative n’est observ�e pour les particules PM10. La d�gradation observ�e en 2003 est attribuable � des conditions m�t�orologiques particuli�res.
Qualit� des eaux stabilis�e
Les nitrates proviennent de l’utilisation des engrais en agriculture et dans une moindre mesure des rejets des stations d’�puration. Apr�s deux d�cennies de d�t�rioration, la qualit� des cours d’eau vis-�-vis des nitrates est relativement stable depuis 1990. La moiti� environ des points de mesure est class�e en bonne ou tr�s bonne qualit�. La proportion des points en m�diocre et mauvaise qualit� oscille autour de 17%.
En mati�re de biodiversit�, les populations d’oiseaux communs s’affaiblissent depuis 1989. La tendance g�n�rale d’�volution des 65 esp�ces suivies est une baisse de 18%. Elle traduit le d�clin des esp�ces agricoles (-28%), sensibles � la d�gradation des habitats, des esp�ces des milieux b�tis (-27%) et forestiers (-18%).
Stopper la baisse de la biodiversit� d’ici 2010
De leur c�t�, les esp�ces g�n�ralistes s’adaptent mieux et progressent (+10%). Les m�mes tendances s’observent en Europe. L’objectif de l’Europe et de la France est de stopper la perte de biodiversit� � l’horizon 2010.
En 2006, les quantit�s de d�chets collect�es par les municipalit�s atteignent 34 millions de tonnes, contre 28 en 1995. Les quantit�s d’encombrants et d�chets verts achemin�s en d�ch�teries ont �t� multipli�es par trois entre 1995 et 2006.
Poids des emballages a doubl�
Le poids des emballages collect�s en porte � porte ou en apport volontaire a doubl�. Celui des ordures collect�es « en m�lange » est rest� stable. Les priorit�s sont, aujourd’hui, de r�duire la production de d�chets et de d�velopper le recyclage.
Les �missions de gaz � effet de serre ont globalement diminu� de 5,6% entre 1990 et 2007. Les �missions des transports sont en hausse de 19% et repr�sentent 27% du total en 2007. Celles du r�sidentiel-tertiaire ont augment� de 6%. Ces hausses ont �t� compens�es par la baisse des �missions industrielles et agricoles.
Diviser par 4 les �missions de GES
L’objectif � long terme fix� par la loi d’orientation sur l’�nergie de 2005 est de diviser par 4 les �missions de 1990 d’ici 2050. L’UE-27 s’est engag�e � r�duire ses �missions de 20% � l’horizon 2020.
La production d’�nergie primaire d’origine renouvelable (18 Mtep en 2007), aux deux tiers thermique, est issue de la biomasse : bois, d�chets, biocarburants et biogaz. L’�lectricit� d’origine renouvelable repr�sente le tiers restant et provient � 88% de l’hydraulique, � 6% de la biomasse et � 6% de l’�olien, en forte progression.
2% du PIB
En 2006, les d�penses de protection de l’environnement s’�l�vent � 36,2 milliards d’euros, soit 2% du PIB. Le financement est assur� � parts voisines par les entreprises, les administrations et les m�nages. Les deux tiers de ces d�penses sont consacr�s � la gestion des eaux us�es et des d�chets.
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