Un expert judiciaire, Jean Quinchon, a d�fendu hier hier la th�se de l’accident chimique au proc�s de l’explosion de l’usine AZF.
« Ma conviction va plut�t vers l’hypoth�se d’un accident chimique li� au m�lange accidentel de d�riv�s de produits chlor�s et d’amonitrates » expliquait-il hier devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Il explique que lors d’une mission de conseil dans l’usine AZF en 1997, il avait not� « des conditions de respect de la s�curit� parfaites (…) Mais les responsables de ce site ne m’avaient pas pr�sent� le b�timent de stockage des nitrates, tant il leur paraissait secondaire. Or, c’est celui-l� qui a explos�« .
« Il faut toujours d�truire les d�chets d’amonitrates en le br�lant au fur et � mesure. Mais surtout pas les stocker, comme c’�tait le cas dans cette usine, pour des raisons de profit, pour le revendre ensuite« , ajoute-t-il. Par ailleurs, selon cet expert, l’usine aurait commis une autre faute en fabriquant sur le site lui-m�me, des produits chlor�s et nitrat�s.
« Faute grave »
« Certes, les deux zones de fabrication �taient s�par�es. Au Nord, les chlores. Au Sud, les nitrates. Mais, pour �conomiser un employ� sans doute, c’est le m�me ouvrier qui transportait les d�chets de ces deux produits. C’est une faute grave! » pr�cise Jean Quinchon.
De leur c�t�, les avocats de Total ont tent� de remettre en cause la qualit� de l’expertise de Jean Quinchon, 81 ans. Ils ont �voqu� des travaux discutables. Ce dernier est rest� imperturbable.
Commentaires récents