Alors que les conservateurs allemands de la CDU sont partisans d’un retour du nucl�aire dans le pays, les opposants � ce projet comptent bien utiliser la probl�matique de la gestion des d�chets comme argument choc lors de la prochaine campagne des l�gislatives pr�vues en septembre outre-Rhin.
Quelques mois apr�s la r�v�lation de la contamination radioactive d’une ancienne mine de sel reconvertie en site de stockage des d�chets radioactifs au nord du pays, l’id�e d’un retour �ventuel du nucl�aire comme source d’�nergie divise le pays.
Les opposants � un tel recours s’emparent alors de la probl�matique d�chets et le sujet devrait largement occuper les d�bats lors de la campagne des prochaines l�gislatives dans le pays. Jochen Stay, porte-parole de l’association� anti-nucl�aire Ausgestrahlt confie � l’AFP que « le nucl�aire va forc�ment �tre un des th�mes de campagne. Il l’est m�me d�j� depuis quelques mois. C’est l’un des rares th�mes sur lequel les deux partenaires de la coalition (le parti conservateur CDU de la chanceli�re Angela Merkel et le parti social-d�mocrate SPD) sont tr�s divis�s« .
Une taxe pour financer le traitement des d�chets�
Si la CDU a clairement affirm� son intention de r�activer le programme nucl�aire allemand� en cas de victoire, le SDP continue de souhaiter son abandon d’ici 2020 comme convenu en 2000. Fer de lance des anti-nucl�aire, le ministre de l’Environnement Sigmar Gabriel propose par ailleurs de taxer les groupes producteurs d’�nergie atomique � hauteur de 1 centime d’euro par kilowatt pour financer le traitement des d�chets, mesure qui devrait rapporter pr�s de 1,6 milliard d’euros par an.
A l’occasion de la pr�sentation officielle de son projet, le ministre allemand pr�cisait que cette taxe p�sera « uniquement peser sur les b�n�fices des op�rateurs, ce qui me semble �tre un imp�ratif absolu, car il n’est pas acceptable que les b�n�fices tir�s de l’�lectricit� nucl�aire soient privatis�s alors que les co�ts qui d�coulent de son exploitation sont pay�s par la collectivit�« . « A la CDU de dire si elle pense que les industriels doivent �chapper � ces co�ts (…) et que c’est au contribuable de payer. Je suis s�r que cela int�ressera les �lecteurs et les �lectrices » ajouta-t-il.
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