La question de la gestion des d�chets radioactifs est indissociable du d�bat sur le recours � l’�nergie nucl�aire et suscite de nombreux d�bats et pol�miques entre les diff�rents intervenants. Pour Bertrand Barr�, conseiller scientifique aupr�s d’Areva, une opposition g�n�ralis�e au stockage g�ologique des d�chets radioactifs les plus dangereux en France signerait la fin de l’industrie nucl�aire nationale.
Alors qu’une loi de juin 2006 ouvre la voie au projet de stockage g�ologique des d�chets issus de l’industrie nucl�aire dans une zone de 200km� situ�e au nord du laboratoire de Bure dans la Meuse, d’ici 2025, ce projet continue de rencontrer la r�sistance de nombreuses associations loccales et nationales.
Selon Bertrand Barr�, interrog� par l’agence Reuters, « une opposition (…) dans toute la France serait de nature, � terme, � tuer le nucl�aire. Mais il y a de bonnes raisons de penser que cela ne se produira pas parce que, petit � petit, cela se fait ailleurs« , notamment aux Etats-Unis. « En fonction des connaissances� qu’on a aujourd’hui, le stockage g�ologique est la meilleure solution » ajoute Bertrand Barr�.
Mati�re et temps de confinement
Il explique que « le probl�me de la gestion des d�chets n’est en rien un probl�me de quantit� de mati�re, c’est un probl�me de temps de confinement. Aujourd’hui, pour la premi�re fois, on veut garantir que quelque chose ne bougera pas sur des p�riodes tr�s longues« . Pour l’heure, les recherches se poursuivent � Bure dans la perspective d’une demande d’autorisation de cr�ation d’une zone de stockage en 2015 et une mise en service en 2025.
« Si les gens de Bure disent ‘pas chez nous’, ce serait bien le diable si on ne trouvait pas quand m�me – sur tout le bassin g�ologique parisien -, un autre endroit o� les gens disent ‘okay, mais vous nous donnez un d�dommagement’. Ils vont demander des emplois« , continue-t-il.
A proximit� du laboratoire de Bure
Un stockage � proximit� du laboratoire de Bure se ferait dans une couche d’argile et emp�cherait, toujours selon Bertrand Barr�, que des �l�ments « reviennent � la surface terrestre avant que leur radioactivit� ait tellement diminu� que cela n’aurait plus d’importance« .
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