Les journ�es REPHY (R�seau de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines) se tiennent aujourd’hui et demain au Centre Ifremer de Nantes. Elles r�uniront une centaine de participants compos�e de scientifiques de l’Ifremer et d’acteurs publics ou priv�s.
Tout comme l’Institut lui-m�me, le REPHY f�te cette ann�e ses 25 ans d’existence, l’occasion de rappeler les objectifs sanitaire et environnemental de ce dispositif en r�seau. Le r�seau de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines (REPHY) �t� cr�� par l’Ifremer en 1984, pour faire suite � l’observation de nombreuses intoxications alimentaires chez des consommateurs de coquillages sur les c�tes bretonnes. Les mollusques, en filtrant l’eau de mer, avaient concentr� dans leurs tissus une toxine diarrh�ique produite par le phytoplancton Dinophysis.
Qu’elle soit sanitaire ou environnementale, cette surveillance s’inscrit dans un cadre r�glementaire fix� par les politiques publiques europ�ennes, relay�es � l’�chelle nationale : le � paquet hygi�ne � pour les enjeux sanitaires, la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) puis, dans un futur proche, la Directive cadre Strat�gie pour le Milieu Marin (DSM) qui �tend la surveillance jusqu’aux confins des zones �conomiques exclusives (ZEE), pour les enjeux environnementaux.
En fournissant une �valuation de la qualit� des masses d’eau (d’un point de vue environnemental) ou du risque toxinique dans les zones de production ou de p�che des coquillages, l’Ifremer joue un r�le d’expertise aupr�s des pouvoirs publics. Ces derniers ont ainsi les �l�ments pour prendre des d�cisions, par exemple la fermeture de zones conchylicoles.
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