C’est lundi que s’est ouvert � Turin le premier proc�s p�nal � l’encontre de deux ex-dirigeants de la soci�t� Eternit, consid�r� comme responsable de d�c�s dus � l’amiante. Selon l’association nationale fran�aise de d�fense des victimes de l’amiante, l’Andeva, ce proc�s pourrait servir « d’exemple � la France ».
Selon l’association fran�aise, « la d�termination du procureur italien et la mobilisation des autorit�s de la r�gion du Pi�mont d�montrent une volont� politique d’aboutir � un proc�s« . L’Andeva d�plore le manque de volont� politique en France.
« Qu’il s’agisse du nombre tr�s insuffisant d’officiers de police judiciaire affect�s aux enqu�tes amiante, qu’il s’agisse de l’annonce, par le Pr�sident de la R�publique, de la suppression du juge d’instruction, qu’il s’agisse du d�sint�r�t manifeste de la chancellerie et de la Garde des Sceaux, nous avons la nette impression que les autorit�s ne veulent pas d’un proc�s p�nal de l’amiante » ajoute l’Andeva qui pr�pare de « nouvelles initiatives dans les prochaines semaines« .
Pour rappel, en 2007, l’Institut national de recherche et de s�curit� estimait entre 1 et 2 millions le nombre de salari�s potentiellement expos�s � l’amiante lors d’activit� d’entretien ou de maintenance, dont 900.000 dans le secteur du b�timent.
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