Pr�sent� par Fran�ois Dagnaud au Conseil de Paris et vot� le 7 avril dernier, un projet novateur de collecte pneumatique des d�chets va �tre engag� � la fin de l’ann�e dans le futur �co-quartier des Batignolles.

Selon la Ville de Paris, il s’agit du premier projet de collecte souterraine dans la capitale. Il sera lanc� fin 2009 pour une mise en service progressive � partir de 2014.

Le proc�d� consiste � collecter et � �vacuer les ordures m�nag�res et les mat�riaux � recycler dans des bornes implant�es � l’int�rieur des immeubles, dans les rues et chez les commer�ants, aspir�es par un r�seau de canalisations souterraines jusqu’� un terminal de collecte, o� les d�chets sont compact�s et mis en containers. Le service est ainsi disponible 24 h sur 24, en supprimant les manipulations de bacs, ainsi que les nuisances sonores et l’encombrement du trafic dus aux camions bennes.

La Ville de Paris pr�cise que le verre ne sera pas collect� dans ces r�seaux, pour des raisons d’abrasion des canalisations, mais collect� dans des colonnes � verre enterr�es. La collecte pneumatique fonctionne avec de l’�lectricit� en lieu et place du carburant fossile utilis� par les camions.
Ce proc�d� r�duit les �missions de gaz � effet de serre, et participe donc du plan climat de Paris. La Ville indique qu’elle aura cependant des exigences renforc�es en mati�re de performances �nerg�tiques pour limiter la consommation d’�nergie �lectrique de la centrale d’aspiration.

Clichv-Batignolles ?

L’�co-quartier Clichy-Batignolles constitue une opportunit� li�e � la pr�sence d’une plate forme ferroviaire, qui permettra le transport par train des containers, et d’un futur centre de tri des d�chets du SYCTOM, qui accueillera les 500 m2 de l’exutoire, aux dires de la collectivit�. Environ 8.000 habitants (soit 3 � 4.000 tonnes de d�chets par an) b�n�ficieront de ce nouveau service d’�cologie urbaine, dont le co�t (bornes, r�seau et terminal de collecte) est �valu� � 12 millions d’euros d’investissements durables, amortis sur 30 ans.

Pour information, tr�s peu de collectivit�s fran�aises se sont engag�es dans cette collecte souterraine qui repr�senteraient selon certains d�tracteurs, un surco�t �lev� de la tonne de d�chets collect�e.