L’Office parlementaire des choix scientifiques vient de lancer une enqu�te afin de mesurer les implications des pesticides sur la sant� humaine. L’objectif affirm� est de r�unir des faits �tablis scientifiquement et rien d’autre.
Pour Jean-Claude Etienne, s�nateur de la Marne, m�decin et rapporteur du projet, interrog� par Les Echos, « ce sont les rapports les plus alarmistes qui recueillent le plus d’�cho. Mais ce n’est pas toujours la v�rit� scientifique qui l’emporte, car elle est perturb�e par l’�motion« .
La commission devrait alors �tudier les six milieux qui contiennent des r�sidus de substances phytosanitaires, � savoir les eaux de surface, souterraines et littorales, les sols, l’air atmosph�rique et domestique. Jusqu’� pr�sent les bilans qui �taient disponibles �taient loin d’�tre satisfaisants. Ainsi, le quotidien Les Echos r�v�lent que 37% des eaux de surface sont jug�es « moyennes ou mauvaises« . Quant aux eaux souterraines, on y retrouve toujours des traces d’insecticide Lindale pourtant interdit en France.
S’agissant de l’atmosph�re, Martin Guespereau, directeur g�n�ral de l’Agence fran�aise de s�curit� sanitaire de l’environnement et du travail, « nous poss�dons un millier de sites de mesure en France et nous avons d�tect� la pr�sence de 114 substances diff�rents« . Enfin, pour l’air int�rieur, il rappelle bien qu’il s’agit l� aussi d’un espace pollu� aussi bien par des insecticides que par les �manations de solvants contenus dans les peintures murales, le mobilier ou encore les mat�riaux de construction.
A l’automne
L’enqu�te men�e par l’Office parlementaire d’�valuation des choix scientifiques et technologiques, sera publi�e � l’automne
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