Le tribunal du Travail de Polyn�sie fran�aise examinera aujourd’hui la demande de huit anciens travailleurs polyn�siens des sites de Moruroa et Fangataufa. Ils demandent que les pathologies dont ils souffrent ou souffraient, cinq d’entre-eux sont d�c�d�s, soient reconnues comme maladie professionnelle.
Cinq des huit plaignants sont donc d�c�d�s des suites de leuc�mie, cancers de la peau ou de la pl�vre. Les trois autres luttent encore contre des cancers du sang, de l’?sophage et un lymphome. Ils demandent alors pour eux ou pour leur ayants-droit des indemnisations identiques � celles accord�es par les Etats-Unis ou l’Angleterre aux anciens travailleurs de leurs sites d’exp�rimentations nucl�aires.
Pour l’association anti-nucl�aire polyn�sienne « Moruruo e tatou », il s’agit d’un proc�s « historique ».
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