Le tribunal du travail de Papeete a annonc� hier la mise en d�lib�r� de sa d�cision sur les demandes d’indemnisation d�pos�es par huit anciens travailleurs exer�ant leur activit� sur les sites des essais nucl�aires en Polyn�sie.
Devant une salle comble, l’essentiel des d�bats a port� sur la prescription ou le fait de savoir si le tribunal devait s’appuyer sur les lois m�tropolitaines ou celles sp�cifiques � la Polyn�sie. Il s’est �galement attach� � �tablir un lien de cause � effet entre les pathologies des plaignants et leur activit� professionnelle sur les sites de Moruroa et Fangataufa.
De son c�t�, Me Jean-Paul Teissonni�re, avocat des huit plaignants, s’est employ� � d�montrer qu’au « nom du principe d’�galit� entre la m�tropole et la Polyn�sie fran�aise, il ne pouvait pas y avoir de traitements diff�rents entre les v�t�rans » que les proc�s aient lieu en m�tropole ou � Tahiti.
A l’inverse, les avocats de la Caisse de pr�voyance sociale, du CEA ou du CEP, les maladies�des v�t�rans « ont d�j� �t� prises en charge au titre de l’assurance maladie », aucune n�cessit� de les reconna�tre en maladies professionnelles, pour d’autres, « on ne peut pas extrapoler les lois du syst�me m�tropolitain« . Quant � l’avocat du CEA, il estime que la « prescription doit �tre retenue« , que « le CEA �tait conscient des risques et a pris soin de prot�ger ses salari�s«
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