Alors que la r�union� de Washington regroupant les repr�sentants des plus grands pays pollueurs de la plan�te s’est termin�e hier, en d�pit en quelques avanc�es, d’importantes divergences demeurent � quelques mois de la conf�rence de Copenhague.
Sigmar Gabriel, le ministre allemand de l’environnement, pr�sent � Washington, confie � l’issue de cette r�union qu’il « est tout � fait �vident que les Am�ricains �voluent grandement. Mais, � l’aune de ce que les Europ�ens jugent n�cessaire pour combattre le changement climatique, nous sommes encore tr�s �loign�s« .
Alors que dans son discours inaugural, Hillary Clinton, secr�taire d’Etat am�ricaine, d�clarait que « les Etats-Unis sont pleinement engag�s et pr�ts � jouer un r�le moteur, et d�termin�s � rattraper le temps perdu ici et � l’�tranger« , le ministre allemand voir les choses sous un autre angle. « En tant qu’Europ�en, on peut dire sans risque de se tromper que l’Am�rique est loin de son objectif qui est de jouer un r�le de premier plan en mati�re de lutte contre les changements climatiques« , estime-t-il.
Selon lui, si Barack Obama s’est fix� un objectif ambitieux de r�duction de 80% des �missions de gaz � effet de serre d’ici 2050, il n’aura la possibilit� d’entrainer avec lui le reste du monde que s’il convainc son propre Congr�s.
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