Selon les chiffres du SYCTOM parisien, le syndicat de l’agglom�ration aurait enregistr� une baisse sensible de la collecte des d�chets m�nagers, signe d’une baisse de la consommation en raison de la crise, et peut-�tre �galement d’un d�but de changement d’habitudes de consommation.
� M�me s’il est encore trop t�t pour faire des projections sur l’ann�e compl�te, la baisse des d�chets m�nagers collect�s sur l’agglom�ration parisienne au premier trimestre 2009 est tr�s sensible, de l’ordre de 5% au total � indique Fran�ois Dagnaud, Pr�sident du SYCTOM de l’Agglom�ration parisienne. � Cette baisse des quantit�s de d�chets � traiter s’inscrit pleinement dans les objectifs de r�duction � la source du SYCTOM. A ce titre, il faut s’en r�jouir. �
Pour le patron du syndicat parisien � il est clair qu’elle (ndlr : cette baisse) t�moigne aussi d’un repli pr�occupant de la consommation des m�nages franciliens. Au-del� de l’impact des plans de r�duction des d�chets et du reflet de la crise �conomique, peut-on� d�celer dans ce mouvement l’amorce d’une mutation des habitudes de consommation et de production ? Il est encore trop t�t pour l’affirmer. Mais il permet d’ores et d�j� de r�duire le� recours � l’enfouissement, et c’est une bonne nouvelle. �
Selon le syndicat, au cours du premier trimestre 2009, les tonnages de d�chets m�nagers re�us par le SYCTOM de l’Agglom�ration parisienne affichent une nette tendance � la baisse, qu’il s’agisse des flux d’ordures m�nag�res, de collectes s�lectives ou d’objets encombrants. Par rapport aux chiffres du premier trimestre 2008, la baisse des ordures m�nag�res sur le premier trimestre 2009 est de l’ordre de – 4%, la baisse des collectes s�lectives de – 6% et la baisse des objets encombrants de – 18%. Au total, sur les 3 flux, la baisse constat�e est de l’ordre de – 5% au premier trimestre 2009, soit environ – 31 000 tonnes.
Si les tonnages se redressent l�g�rement en mars, mois o� l’on constate traditionnellement une remont�e des tonnages, la baisse constat�e au premier trimestre 2009 repr�sente une accentuation de la baisse des tonnages constat�e depuis plusieurs ann�es maintenant sur le territoire du SYCTOM (- 0,7% par an depuis 2001, tous d�chets confondus).
Fragilit� de l’�conomie du recyclage
� Ce mouvement de baisse des tonnages confirme pleinement la strat�gie du SYCTOM visant � une autonomie des moyens de traitement � moyen terme sur le territoire de l’agglom�ration parisienne et les choix ambitieux op�r�s pour les grands investissements comme Iss�ane ou Romainville � pr�cise Fran�ois Dagnaud, patron du SYCTOM. L’�lu parisien rappelle cependant la forte inqui�tude qui p�se actuellement sur l’�conomie du recyclage, du fait de l’effondrement du cours des mati�res premi�res issues de la collecte s�lective.
Fran�ois Dagnaud se f�licite des aspects positifs pour le SYCTOM : � La diminution des d�chets contribue � r�duire l’�cart entre les capacit�s de traitement dont dispose le Syndicat et les tonnages re�us, et permet ainsi de diminuer le recours � l’enfouissement. Elle confirme les choix ambitieux que le SYCTOM a r�alis�s de ne pas augmenter les capacit�s lors du renouvellement de ses centres de valorisation des d�chets et de ma�triser ses capacit�s de traitement en disposant de ses installations en propre. �
2,5 millions de tonnes par an
Le Syndicat intercommunal de traitement des d�chets m�nagers de l’Agglom�ration parisienne traite et valorise pr�s de 2,5 millions de tonnes de d�chets m�nagers produites chaque ann�e par 5,5 millions d’habitants dans 84 communes sur 5 d�partements, dont Paris.
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