Shell avait annonc� en juin 2008 une vaste r�organisation de sa branche fran�aise avec notamment la vente de pr�s de 70% de ses stations-service dans l’hexagone et la suppression de 400 postes. Le groupe anglo-n�erlandais fait la lumi�re sur les cons�quences sociales de cette strat�gie en France.
« Il est inadmissible qu’une soci�t� europ�enne florissante continue de d�truire des emplois sur le territoire national et en Europe« , affirment les syndicats dans un communiqu�, en rappelant que Shell a enregistr� 31 milliards de dollars de b�n�fices en 2008.
Victime parmi d’autres de cette vaste restructuration, le centre de recherche fran�ais de Shell en France, implant� � Petit-Couronne en Haute-Normandie. Employant plus de 80 personnes, le site normand va fermer, pour �tre transf�r� en Inde et aux Pays-Bas. Les syndicats �voquent �galement des suppressions de postes dans la filiale Butagaz.
Ces r�organisations sont n�cessaires et justifi�es par Shell pour ajuster ses activit�s au nouveau p�rim�tre du groupe en France depuis la vente de ses trois raffineries en avril 2008, qui s’est effectu� sans cons�quence sur l’emploi dans ces entit�s, selon Shell. Il s’agit �galement de contribuer � mettre en oeuvre en France la strat�gie du groupe sur le long terme pour chacune de ses activit�s, et enfin assurer sa pr�sence � long terme en France en s’appuyant sur ses points forts.
En ce qui concerne Butagaz, filiale � 100% de Shell, le groupe propose de mettre en place une nouvelle strat�gie pour faire face � une concurrence accrue, notamment de la part de la Grande Distribution. Pour aider ses collaborateurs � faire face � cette situation et pour tenir compte des difficult�s de reclassement en p�riode de crise, Shell affirme avoir n�goci� avec l’ensemble des organisations syndicales un certain nombre de mesures d’accompagnement.
Plan social et PSE
Au niveau social, Shell annonce un �chelonnement des suppressions de postes dans le temps : la majeure partie de ces suppressions n’interviendra pas avant courant 2010. Par ailleurs, Un Plan de Sauvegarde pour l’Emploi, qui ne d�marrera qu’� partir du 1er septembre 2009, pr�voit un accompagnement dans le temps des salari�s : le maintien dans les effectifs � plein salaire pour une dur�e de 4 � 8 mois, selon la tranche d’�ge, apr�s la date de suppression du poste, un pr�avis de 3 mois, la dur�e maximum de cong� de reclassement autoris�e par la loi (6 mois).
Parall�lement, Shell pr�cise le soutien d’un cabinet ext�rieur afin d’aider les salari�s concern�s � retrouver un emploi plusieurs mois avant la suppression de leur poste et jusqu’� la fin du cong� de reclassement, mais aussi des mesures financi�res significatives, en fonction de l’�ge, de l’anciennet� et �ventuellement de l’�ge de retraite. Le PSE de Shell en France est �galement ouvert au volontariat afin de favoriser le plus possible les reclassements en interne.
Shell joue la transparence
Par ailleurs, plus d’une centaine de postes nouveaux et temporaires (jusqu’� 18 mois) seront cr��s pour la mise en ?uvre d’un certain nombre de projets. A l’issue de ces missions, les personnes concern�es pourront �galement b�n�ficier de l’ensemble des mesures du PSE.
En annon�ant ses projets de r�organisations tr�s en amont, d�s juin 2008, et en signant en d�cembre 2008, avec ses cinq organisations syndicales repr�sentatives, un accord de m�thode agr�ant les principes fondamentaux du PSE, Shell en France affirme avoir voulu faire face � ses engagements vis-�-vis de ses collaborateurs en agissant de fa�on responsable et en mettant tout en oeuvre pour accompagner les salari�s concern�s dans les meilleures conditions.
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