Les pouvoirs publics attirent l’attention des particuliers comme des professionnels sur les exigences propres � la d�tection de mat�riaux amiant�s, en visant notamment les insuffisances de nouveaux appareils jug�s insuffisants.
Afin de prot�ger la population des risques li�s � une exposition � l’amiante dans les immeubles b�tis, le code de la Sant� Publique impose aux propri�taires diff�rents rep�rages des mat�riaux amiant�s, ainsi que, le cas �ch�ant, la surveillance de ces mat�riaux et la r�alisation de travaux.
Alors qu’apparaissent sur le march� des appareils tendant � faciliter les op�rations de rep�rage des mat�riaux contenant de l’amiante dans les b�timents, les minist�res charg�s de la sant�, de la construction et du travail tiennent � rappeler le dispositif r�glementaire en vigueur relatif � la r�alisation de ce rep�rage et � l’identification de l’amiante dans les mat�riaux.
Les diff�rents rep�rages pr�vus par le code de la Sant� Publique consistent dans le rep�rage des flocages, calorifugeages et faux-plafonds, le rep�rage �tendu aux autres produits et mat�riaux contenant de l’amiante en vue de la constitution d’un � dossier technique amiante � (DTA) ou d’un constat-vente, et le rep�rage sp�cifique avant d�molition). Ces contr�les doivent �tre r�alis�s par des op�rateurs de rep�rage certifi�s par un organisme accr�dit�.
Analyse pr�cise
Les pouvoirs publics rappelle que la r�alisation des diff�rents rep�rages est fond�e sur le jugement de l’op�rateur de rep�rage. Si l’op�rateur peut, en fonction des informations dont il dispose et de sa connaissance des mat�riaux et produits, attester de la pr�sence de mat�riaux contenant de l’amiante, il ne peut, en revanche, conclure � l’absence d’amiante sans avoir recours � une analyse.
Cette analyse s’effectue suivant les m�thodes fix�es � l’annexe de l’arr�t� du 6 mars 2003 relatif aux comp�tences des organismes proc�dant � l’identification d’amiante dans les mat�riaux et produits. Elle doit en outre �tre r�alis�e par un laboratoire accr�dit� par le COFRAC pour ces m�thodes.
Mise en garde
Les minist�res attirent en particulier l’attention des op�rateurs de rep�rage sur le fait que l’utilisation d’un appareil visant � une d�tection rapide in-situ d’amiante dans les mat�riaux ne saurait en aucun cas se substituer aux pr�l�vements et analyses en laboratoire qui doivent �tre effectu�s dans les conditions pr�vues par la r�glementation.
Pour les pouvoirs publics, l’utilisation d’un tel appareil ne peut permettre de conclure � l’absence d’amiante. Celle-ci ne peut �tre confirm�e sans l’analyse ad�quate du mat�riau par un laboratoire comp�tent en mati�re d’identification de l’amiante dans les mat�riaux ou produits.
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