Alors que Nicolas Sarkozy �voquait en janvier dernier la construction en France, d’un troisi�me r�acteur nucl�aire de type EPR, cette derni�re ne devra toutefois pas intervenir avant 2020, selon le minist�re de l’Ecologie.
Jean-Louis Borloo, qui pr�sentait hier � la presse le programme des infrastructures �nerg�tiques de la France � l’horizon 2020 a en effet pr�cis� qu’il « n’y a pas de n�cessit� » de construire de nouveaux EPR « pour des besoins �nerg�tique nouveaux » �tant donn� que la consommation d’�lectricit� devrait rester stable dans les 10 prochaines ann�es.
Toutefois, la question pourra se poser « ult�rieurement » si l’ASN refuse de prolonger la dur�e de vie des centrales actuelles au-del� de 30 ou 40 ans. EDF souhaite de son c�t� prolonger la dur�e de vie de ses centrales.
Priorit� aux �conomies d’�nergie�
Dans tous les cas, Jean-Louis Borloo� indique que « quelle que soit la d�cisions » de l’ASN, « il n’y aura aucun d�ficit dans la production d’�nergie �lectronucl�aire » � l’horizon 2020 et ce, gr�ce aux EPR de Flamanville et de Penly. Pour l’heure la priorit� est donc donn� aux �conomies d’�nergie. « La r�volution fran�aise, c’est ‘�conomie d’�nergie, �conomie d’�nergie, �conomie d’�nergie’, et d�veloppement tr�s puissant des �nergies renouvelables » mart�le le ministre de l’Ecologie.
L’objectif de la France en la mati�re est de porter � 23% la part des �nergies renouvelables dans la consommation finale d’�nergie, contre 10% aujourd’hui. Dans le m�me temps, la consommation totale d’�nergie devrait baisser de 6% par rapport � son niveau de 2006.
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