Avant de quitter son ministère, Michel Barnier n’a pas décidé de revoir sa position et interdire le fameux herbicide Round-Up, comme le demandait Corinne Lepage par la voix de son association CRIIGEN. Le Comité de recherche annonce avoir saisi le Conseil d’Etat.
A la suite des études menées par le professeur Séralini, Président du conseil scientifique du CRIIGEN mettant en lumière la toxicité du round up et l’insuffisance de son évaluation, le CRIIGEN avait saisi le ministre de l’agriculture par un courrier en date du 23 mars 2009, d’une demande de suspension de l’autorisation de mise sur le marché du round up. Par courrier en date du 11 juin 2009, le ministre a rejeté cette demande en s’abritant derrière les conclusions des experts.
Le Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique annonce avoir saisi le conseil d’Etat de ce litige. Pour sa président Corinne Lepage, « les actions toxiques du Round up ont été largement sous-estimées dans la mesure en particulier où le glyphosate seul et non le mélange commercial avec les adjuvants ».
Selon une étude de janvier 2009, les différents Roundup commercialisés par le groupe Monsanto programmeraient la mort de cellules d’embryon, de cordon, de placenta. Pour la première fois, les mécanismes de la toxicité de quatre différents Roundup ont été étudiés sur des cellules humaines. Ils agiraient à des doses où ils ne sont plus herbicides. Ont été étudiées des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, ou de lignées moins sensibles spécialement utilisées pour mesurer la toxicité des polluants.
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