La dernière table ronde du Grenelle de la mer s’est tenue hier sous la houlette du ministère de l’Ecologie. Cette journée s’est conclue sur un appel à la sauvegarde des eaux françaises menacées par la pollution et les déchets. Dans cette optique, les participants ont décidé d’initier un vaste plan de réduction des déchets flottants de toutes tailles ainsi qu’un objectif de zéro rejet urbain non traité en mer pour 2030.
Au programme donc de cette table ronde qui s’est achevée hier, l’accélération de la réduction des nitrates et phosphates d’origine agricole, industrielle et urbaine. Cette réduction a été fixée à 40% en 2012/2014 dans les bassins situés en zone vulnérable et dont le littoral est « eutrophisé ». Il est en effet saturé en sels minéraux et engendre la prolifération d’algues vertes et de plancton toxique. Particulièrement visé, le littoral breton où ces d’algues vertes pourraient à terme nuire au tourisme.
Pour Jean-Louis Borloo, « il faut faire prendre conscience que les rejets principaux prennent leur origine très en amont : ce qu’on retrouve en haute mer a souvent pris naissance à 500 kilomètres à l’intérieur des terres« . C’est pourquoi, le projet du Grenelle est d’atteindre « le zéro rejet urbain non traité en mer » d’ici à 2030.
Grand plan de réduction des déchets flottants
Au programme également, un « grand plan de réduction des déchets flottants de toutes tailles » avec la création d’un fonds national pour le traitement et l’élimination des déchets et dont le montant n’a pas encore été déterminé. Ces déchets flottants de toutes tailles visent aussi bien les mégots jetés dans les rues des villes que les déchets jetés dans les ports.
Satisfaite des débats, Chantal Jouanno concluait cette journée en soulignant que « le dialogue s’est créé pour la première fois et les partenaires ont montré une forte volonté de le poursuivre.«
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