Alors qu’une nouvelle directive européenne sur les eaux de baignade prévoit de diviser le seuil de pollution des eaux toléré par 4 d’ici 2013, plusieurs communes françaises ont décidé de prendre de l’avance afin de ne pas risquer un déclassement. C’est le cas de plusieurs communes de la côte normande située entre Courseulles-sur-Mer et Ouistreham.
La nouvelle directive européenne sur les eaux de baignade implique des critères de qualité plus stricts d’ici 2013 et beaucoup de plages risquent d’être fermées à la baignade si aucune mesure n’est prise. C’est pourquoi plusieurs communes de la Côte de Nacre ont fait appel à la Lyonnaise des eaux afin de réaliser un prédiagnostic sur l’état de pollution de leurs plages.
La Lyonnaise réalise donc actuellement des relevés hebdomadaires afin de contrôler l’état de l’eau à l’aide d’une nouvelle méthode d’analyse permettant d’obtenir des résultats en 3 heures, contre 36 auparavant. Le quotidien « La Manche Libre » qui révèle l’information, explique que cette rapidité représente un atout de taille étant donné qu’un contrôle positif de la DDASS engendre la fermeture de la plage le temps de la contre-analyse et de ses résultats.
Dès 9 heures du matin
Peggy Bergeron, docteur en biogéochimie de l’environnement à la Lyonnaise des eaux explique dans le quotidien, « notre but n’est pas de se substituer à la DDASS et à son pouvoir réglementaire. Nous voulons juste apporter une aide aux collectivités, les informer avant les contrôles de la DDASS pour qu’elles ne soient pas sujettes à ces longues fermetures. Les collectivités ont aussi besoin de connaître dès 9 heures le matin la qualité de leurs eaux de baignade pour décider ou non de l’ouverture de leur plage aux baigneurs ».
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