La ministre de la santé et des sports, Roselyne Bachelot avait annoncé avant l’été qu’une réflexion en cours permettrait à la rentrée la prise en charge par l’assurance maladie d’un contraceptif de troisième génération : c’est chose faite avec la publication ce jour au Journal officiel de l’arrêté inscrivant la pilule « Varnoline Continue » sur la liste des médicaments remboursables.
Deux avis également publiés dans le même J.O. précisent que le taux de remboursement sera de 65% et que le prix, similaire aux autres pilules de première et deuxième génération actuellement remboursables sera de 2,90? pour un mois et 7,28? pour trois mois de traitement.
La contraception orale oestroprogestative est la méthode contraceptive la plus utilisée aujourd’hui en France. La composition des contraceptifs oraux a évolué dans le temps, avec l’introduction de nouveaux progestatifs et la diminution des doses d’?strogènes. En fonction de cette évolution et de leurs caractéristiques, les contraceptifs ont ainsi été classés en trois générations.
Une réelle avancée
Les pilules de troisième génération, non remboursées jusqu’à présent, représentent environ 50% en volume des contraceptifs oraux utilisés. Jusqu’à récemment, aucun laboratoire n’avait fait de demande d’inscription sur la liste des médicaments remboursables, les fabricants des pilules de 3ème génération préférant une commercialisation en non remboursable à des prix bien supérieurs à ceux des contraceptifs de 2ème génération. Les travaux engagés par la ministre ont conduit un premier laboratoire, Schering-Plough, à effectuer les démarches en vue du remboursement de son contraceptif de troisième génération, « Varnoline Continue ».
C’est une réelle avancée pour permettre aux femmes d’avoir enfin le choix, sur avis de leur médecin, entre les différents types de pilules, de première, deuxième ou troisième génération.
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