L’ONG internationale a décidé de s’attaquer à l’exploitation pétrolière des sables bitumeux canadiens, un gisement très promoteur pour les compagnies pétrolières mais un « crime écologique » selon les militants de Greenpeace.
Des activistes de Greenpeace ont paralysé hier des installations pétrolières de Shell au Canada. Ils ont contraint la compagnie à suspendre ces opérations. Greenpeace dénonce l’exploitation des sables bitumineux pour en extraire du pétrole., un chantier immense et stratégique pour l’industrie pétrolière.
Selon les militants de l’association écologiste, la technique utilisée pour extraire le pétrole de ces sables bitumeux représente « un crime environnemental« . Greenpeace dénonce les conséquences de cette exploitation : émissions de gaz à effet de serre, toxicité des bassins de décantation, gaspillage d’eau potable et destruction de la forêt boréale. Greenpeace veut pousser le Canada et les Etats-Unis à y renoncer.
D’une superficie égale à l’Angleterre
Mardi 15 septembre, à 8 heures heure locale, 25 activistes de Greenpeace (des Canadiens, des Américains et des Français) se sont introduits dans une mine à ciel ouvert de Shell au nord de Fort Mc Murray. Ils ont immobilisé un camion-benne haut de trois étages et une gigantesque pelle hydraulique en attachant des camions les uns aux autres autour de ces engins. Cette action de Greenpeace a obligé Shell à suspendre ces opérations et à inviter Greenpeace à présenter ses revendications.
Greenpeace assure que les sables bitumeux situés dans la province de l’Alberta représente, selon le journaliste canadien Andrew Nikiforuk, « le plus important projet industriel de la planète, d’une superficie équivalente à celle de l’Angleterre« . L’ONG affirme que le Canada est ainsi devenu la première source d’approvisionnement en pétrole des Etats-Unis, devant l’Arabie Saoudite.
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